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Réussir le bilinguisme ?


8 principes à retenir pour promouvoir un bilinguisme équilibré

 

1)    Les deux langues impliquées (L1 et L2) ne doivent pas être en conflit, mais avoir un statut social et affectif comparable et bénéficier d’une égale considération (d’où le problème du statut du français langue des apprentissages « austères »)

2)    L’exposition aux données de la deuxième langue apprise (L2) doit être aussi précoce que possible et s’effectuer si possible dès l’âge de 3 ans (première année de l’école maternelle)

3)    L’exposition à la L2 doit être intense et durable (autant que possible, éviter les sorties de l’école en fin de CM2 ou même parfois avant, éviter un curriculum désorganisé du point de vue linguistique)


4)    La deuxième langue doit être abordée instrumentalement, comme véhicule d’apprentissages autres que ceux de la langue elle-même (d’où l’importance des disciplines non linguistiques)

5)    La langue présentée aux enfants en L2 doit présenter un fort degré d’authenticité. Le maître ne saurait enseigner une langue qu’il maîtrise mal. Il est donc indispensable d’avoir recours à des native speakers ou à des enseignants bilingues.

6)    Si la langue apprise à l’école en tant que L2 n’est pas dominante dans les situations de communication ordinaires (cas du français pour les élèves anglophones aux USA, et de l’anglais au Québec), une « immersion » ne peut suffire. Il est nécessaire de mettre en place un dispositif didactique élaboré.

7)    La deuxième langue (L2) cesse d’être appropriée lorsqu’elle atteint un niveau d’efficacité suffisant dans la communication. Il est donc important que l’exigence de communication soit progressivement relevée pour maintenir le processus d’acquisition en fonctionnement. A l’inverse, la langue maternelle (L1) peut se déstructurer si elle n’est plus suffisamment utilisée.

8)    Le passage du langage de communication au langage nécessaire aux activités scolaires (langage d’évocation, langage de construction des apprentissages) concerne non seulement les langues 1 et 2 mais aussi l’activité langagière (indépendamment des codes linguistiques utilisés). On considère aujourd’hui que l’acquisition d’une langue de travail scolaire (« FLS », français langue de scolarisation  pour le français) en position de L2 nécessite un travail au moins équivalent sur la L1.


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